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La dysgraphie, qu’est-ce-que-c’est ?


écriture dysgraphique

La dysgraphie

est un trouble qui affecte la capacité d'une personne à écrire de manière lisible et fluide, et peut avoir un impact négatif sur sa performance scolaire ou professionnelle.


Le diagnostic de dysgraphie peut être posé par plusieurs professionnels : un graphothérapeute, un psychomotricien, un orthophoniste (à l'occasion d'un bilan orthophonique), un neuropédiatre ou encore un ophtalmologue.


Le Graphothérapeute : un professionnel spécialisé dans le traitement des troubles de l'écriture, notamment la dysgraphie.

La graphothérapie vise à aider les enfants qui présentent des problèmes de dysgraphie, à traiter la difficulté. Ces enfants, surtout des garçons, en viennent rapidement à souffrir de problèmes d'apprentissage. Cela a pour effet de leur donner des sentiments d'échec et de manque de confiance en soi, et peut entraîner des troubles du comportement. Il s'agit souvent d'enfants intelligents, brillants, parfois surdoués. Chez eux, l'illisibilité de l'écriture provient fréquemment d'un choc émotionnel vécu dans le cercle familial au cours de la petite enfance.



La dysgraphie appartient à la grande famille des troubles " dys- " :

il s'agit à la fois d'un trouble neuro-développemental et d'un trouble spécifique des apprentissages (TSA) qui se définit comme un handicap de transcription, c'est-à-dire une incapacité à écrire de façon lisible.


Attention ! Il ne faut pas confondre la dysgraphie avec la dyspraxie. S'il s'agit bien de deux troubles " dys- ", la dyspraxie est un trouble d’ordre psychomoteur plus global qui se caractérise par un manque de coordination et d’adaptation des gestes. La dysgraphie est ainsi un signe de dyspraxie – en clair : un individu dyspraxique est (presque) toujours dysgraphique, mais on peut être dysgraphique sans être dyspraxique ! Des troubles spécifiques propres.


Ne pas confondre non plus la dysgraphie avec la dyslexie. Un dyslexique (qui a d'importantes difficultés en lecture, lorsqu'il s'agit de transformer un son en lettre et inversement) pourra également être dysgraphique ; toutefois, tous les dysgraphiques ne sont pas forcément dyslexiques. D'après les spécialistes, il existe un taux de comorbidité entre les différents troubles spécifiques des apprentissages (TSA) d'environ 40 %.


À savoir. On estime qu'environ 10 % des enfants d'âge scolaire présentent une dysgraphie plus ou moins marquée – ce TSA toucherait davantage les garçons. De plus, ce trouble neuro-développemental peut probablement se transmettre du parent à l'enfant.


Quels sont les exercices de motricité fine en graphothérapie ?


La graphothérapie vise à améliorer l'écriture en travaillant sur la coordination, la précision et la fluidité du geste graphique. Les exercices de motricité fine sont particulièrement utiles pour améliorer ces compétences. Voici quelques exemples d'exercices de motricité fine que l'on peut utiliser en graphothérapie :


Tracez des formes : demandez au patient de tracer des formes simples comme des cercles, des carrés ou des triangles en utilisant un crayon ou un stylo. Il est important de tracer les formes avec précision pour renforcer la coordination main-œil et la dextérité manuelle.


Coloriez dans des formes : demandez au patient de colorier des formes pré-dessinées avec un crayon ou un stylo de couleur. Cet exercice aide à améliorer la précision et la coordination main-œil.


Écrivez des lettres : demandez au patient d'écrire des lettres de l'alphabet en utilisant un crayon ou un stylo. Les peuvent être écrites en majuscules ou en minuscules. Cet exercice aide à renforcer la dextérité manuelle et la coordination main-œil.


Tracez des lettres : demandez au patient de tracer des lettres de l'alphabet avec un crayon ou un stylo en suivant un modèle. Cet exercice aide à renforcer la coordination main-œil et la précision.


Écrivez des mots : demandez au patient d'écrire des mots en utilisant un crayon ou un stylo. Les mots peuvent être des mots simples ou des phrases courtes. Cet exercice aide à renforcer la coordination main-œil et la fluidité.


Tracez des motifs : demandez au patient de tracer des motifs simples, tels que des vagues, des cercles ou des croix, en utilisant un crayon ou un stylo. Cet exercice aide à renforcer la dextérité manuelle et la coordination main-œil.


Il est important de noter que les exercices de motricité fine doivent être adaptés à chaque patient en fonction de ses besoins spécifiques. Un professionnel de la graphothérapie peut aider à concevoir un programme d'exercices personnalisé pour aider chaque patient à améliorer sa motricité fine et son écriture.


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